Publié le 14/01/2021
Le rôle crucial du sel dans la nutrition des chevaux est indéniable. Cependant, face aux nombreuses options disponibles, comment faire des choix éclairés pour répondre aux besoins journaliers de nos équidés ? Cet article examine de près les besoins en sel, les différentes sources possibles, tout en démystifiant le phénomène autour du sel rose de l'Himalaya.
Quels sont les besoins journaliers en sel ?
Selon les recommandations de Wolter, les besoins en chlorure de sodium varient en fonction de différents facteurs :
Pour avoir une idée concrète, une cuillère à café équivaut à environ 5 grammes de sel, la quantité quotidienne recommandée pour les humains. La carence chronique en sel peut entraîner divers symptômes tels qu'une altération de l'appétit, des troubles du comportement alimentaire (pica), un pelage terne, une réduction de la croissance, et même des risques d'accidents musculaires aigus.
Le sel rose de l'Himalaya : Mythe ou Réalité ?
Souvent vanté pour ses prétendus avantages nutritionnels, le sel rose de l'Himalaya ne correspond pas nécessairement aux attentes. Bien qu'il contienne environ 84 minéraux, dont le lithium, le fer, le magnésium, le sulfure, le potassium, et le calcium, la quantité fournie par une distribution quotidienne de 20 g est relativement faible. Il ne peut pas être considéré comme un substitut à un complément minéral complet.
De plus, le véritable problème réside dans son mode d'extraction et son origine lointaine. Les mines où ces pierres sont extraites, principalement au Pakistan, sont exploitées dans des conditions précaires par des travailleurs pauvres. Ajoutez à cela le transport sur une distance considérable de 8000 km jusqu'à Paris, ce qui soulève des préoccupations éthiques et écologiques.
Quel sel choisir ?
La simplicité est souvent la clé. Optez pour un sel marin gris ou blanc, sans adjuvant ni additif ajouté. Il peut être distribué sous forme de bloc ou de poudre, intégré à la ration alimentaire.
Les aliments industriels et certains compléments minéraux vitaminiques peuvent également contribuer aux apports quotidiens en sel. Les alternatives locales, telles que le sel de Guérande produit en France, offrent une option plus durable.
Conclusion
En conclusion, le phénomène entourant le sel rose de l'Himalaya ne correspond pas toujours à la réalité nutritionnelle. Opter pour des sources locales de sel, respectueuses sur le plan éthique et écologique, reste la meilleure option. Il est essentiel de prendre des décisions informées pour garantir la santé et le bien-être des chevaux tout en minimisant l'impact sur l'environnement.
Retrouvez en intégralité l'article très pertinent sur la mode des blocs de sel de l'Himalaya.
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